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Top jeux Ludiklandes : les coups de cœur de la boutique pour jouer tous ensemble
Chez Ludiklandes, on a aussi nos top jeux, nos coups de cœur. Et parce qu’on aime partager, on vous les présente ici !
Qu’est-ce qui fait un bon jeu de société ?
Mais d’abord, une question se pose : quelle est la recette magique d’un bon jeu de société ? La réponse est ardue, elles sont d’ailleurs multiples. Tout dépend de l’objectif du jeu en lui-même pour commencer.
Les facteurs mécaniques
Il nous semble tout d’abord qu’une mécanique de jeu aboutie, fluide et agréable, est une base indispensable, tout comme la rejouabilité (les escape games et jeux d’enquête y faisant exception). Il est important de goûter à de petites victoires dans la partie (et à de frissonnants échecs !). Tout comme il est plaisant de voir son jeu évoluer et d’avoir la possibilité de faire de « beaux coups » ! Ainsi, vous aurez la délicieuse sensation de toucher la victoire du doigt. Mais, attention, car cette victoire, vous n’êtes pas seul.e à courir après et c’est ce qui nous amène à un autre pilier fondateur d’un bon jeu : l’incertitude. En effet, vous amuseriez-vous autant si vous étiez certain.e de l’issue de la partie ? Sans doute pas. Une touche d’incertitude, donc, mais aussi, la juste dose de hasard qui se doit d’être dans tout jeu. Car parfois, il suffit d’un lancer de dés malheureux ou d’une mauvaise carte pour précipiter votre chute… et faire le bonheur des autres joueurs !
Les facteurs émotionnels
Parlons également esthétique. Un beau plateau, de jolies pièces, un bon matériel de jeu et de belles illustrations sont incontestablement autant de facteurs qui participent au plaisir de jouer.
Enfin, qu’il s’agisse d’un jeu d’énigmes, d’un jeu classique ou d’un jeu d’ambiance, un autre ingrédient indispensable, c’est l’émotion. Et c’est encore plus vrai lorsqu’on parle des jeux pour enfants. Un bon jeu doit vous toucher d’une manière ou d’une autre, vous immerger dans son univers. Enfin, le partage et la convivialité sont les derniers ingrédients de la potion magique, et quelque part, les plus importants. Car le but de tout auteur, c’est de réunir des joueurs autour de son histoire, de leur faire vivre un moment convivial et chaleureux.
Auteurs de jeux de société : un travail mis en avant à Ludiklandes
De l’idée à l’édition finale, tout un monde
Les auteurs de jeux, parlons-en. Il est à savoir que peu d’entre eux peuvent vivre de leurs créations et qu’ils travaillent la plupart du temps en freelance. Bruno Cathala, en collaboration avec le créateur de jeu Antoine Bauza, est l’auteur de la version duel de « 7 Wonders » et de « Kingdomino ». Il peut aujourd’hui vivre de son travail, mais c’est l’un des rares. Et c’est d’une part grâce au succès de ses créations, mais surtout, à sa persévérance. Car, le travail nécessaire pour transformer l’idée en un jeu physique est colossal ! Pour créer un jeu de société, il faut d’abord trouver un thème, une idée qui soit plaisante et originale. Une longue phase de maturation s’ensuit alors. Lorsque celle-ci est terminée, l’auteur crée une maquette et procède à des séries de tests durant lesquelles les règles du jeu sont souvent travaillées et retravaillées. Les phases de prototypages sont parmi les plus importantes et peuvent prendre entre 1 à 3 ans ! Le jeu est ensuite présenté à un éditeur, qui doit pouvoir, lui aussi, apporter quelque chose à l’idée. Parfois, c’est directement le thème qui est retravaillé. Un.e illustrateur.trice va ensuite faire émerger le design ou les personnages du jeu. Du moment où l’idée germe à celui où vous tenez le jeu entre vos mains, c’est en moyenne une quinzaine de personnes qui travaillent dessus.
Mettre les jeux en valeur, un travail de spécialiste
Une fois édité, il reste encore une dernière étape cruciale pour le jeu : c’est le moment où il arrive entre nos mains, à nous ludicaires1. Car oui, voir son œuvre éditée, c’est déjà une victoire en soi, mais dans le marché florissant et prolifique du jeu de société, on produit beaucoup, mais en peu d’exemplaires. C’est alors notre travail de spécialistes de mettre ces nouveautés en avant, de les conseiller aux personnes qui les apprécieront, de faire le lien entre le jeu et le joueur. Un travail d’importance, qui peut faire toute la différence, pour les joueurs, mais aussi pour leurs auteurs.
Chez Ludiklandes, on aime à penser que retransmettre cet amour du jeu, cette convivialité et ce partage, c’est une de nos spécialités. Alors, si vous avez envie de découvrir le travail fantastique de ces auteurs à travers nos conseils, venez nous rencontrer. À Mont-de-Marsan, c’est tout un Mont de Jeux qui vous attend !
- Ludicaire : c’est mon collègue Stéphane et moi, Laure. Ce terme désigne un.e vendeu.se de jeu de société spécialisé.e. Il a été inventé par et pour désigner un.e passionné.e de jeux, dévoué.e à son métier. Né du GBL (Groupement des Boutiques Ludiques), la légende raconte que le papa du mot « ludicaire » serait François Décamp (bise à toi si tu nous lis).